Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 15:24
Partager cet article
Repost0
26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 15:21

10h, départ, il pleut.
10h15, mais qu'est-ce que je fais ici.
10h40, Albi, rocade, sortie St Juéry, petit embouteillage.
11h, il pleut toujours, Riders on the storm...
Ici je commence mon voyage au fil du Tarn, sa vallée, ses gorges, Ambialet, 11h09.
Il y a une succession de tunnels sombres.
12h30, L'Hospitalet du Larzac.
13h, La Viala du Pas de Jaux, sa tour grenier, décevant, peut-être en groupe, peut-être en rando...? Quoi qu'il en soit, le vieil adage qui dit qu'il y a toujours un Catalan aux quatre coins du monde se vérifie encore une fois. Au bout du monde, au fin fond du Larzac, sur le parking à l'entrée du lieu dit, 3 voitures, la mienne et 2 autres immatriculées...66!
13h30, La Cavalerie, déjeuner dans une Pizzeria Grill. les murs sont recouverts de chapeaux, à la TV, Infosport en boucle.
Je quitte le resto avec la maxime du patron :"il faut attendre après le 10 mai pour avoir du soleil. Hé oui, les saints de glace!" Avant ça, j'ai pu me rendre compte qu'il avait "observé" mon immatriculation, car il m'a demandé le temps qu'il faisait dans le Tarn et Garonne...
Enfin je trouve le site de La Cavalerie, son village médiéval et son chemin de ronde restauré. Sympa la vue.
15h15 je trouve du pétrole à Nant, 20mn après j'arrive à l'hôtel La Gare aux Ânes.
Prise de chambre, installation, repos, lecture, préparation de la journée de demain.
Je dine sur place; c'est fascinant, cet endroit au milieu de nulle part, pas une bâtisse à portée de vue, se remplit en 1h. Quelques habitués, qui connaissent bien le patron des lieux, quelques couples en visites et une grande et belle famille, 2 parents et 3 enfants.
24/04/15
8h56, je suis devant une barrière, fermée. La Couvertoirade ouvre à 10h! À quoi ça sert internet et les préparations?
Je pousse, sur la route, en attendant. Le Caylar, je suis sorti du département de l'Aveyron. Boulangerie, Pâtisserie et Salon de thé, Aux délices du Caylar, un petit café, le temps d'une étude sociologique. Quelques habitués, dont un en particulier qui prend son café, accompagné de fritons de canard en sandwich!!!! Une famille de touristes, les enfants aux yeux rougis par une nuit trop courte sans doute, maman qui tient, bien, la main de sa fille et papa, en sandales sur des chaussettes et une banane à la taille. Il y a aussi les 2 filles de la patronne, ados au look rebelle dans le paysage, qui jettent un regard circulaire et jugent la salle: que des blaireaux.
9h55 me revoilà devant la barrière, 3€ la journée, elle se soulève, je rentre.
Ma première étape sera le moulin qui surplombe la cité , Le Ridounel.
La cité médiévale, aux ruelles typiques, pavées, aux remparts qui surplombent le paysage est bien là.
Il y a aussi une sculpture de Claude Baillon, du verre éclaté, le principe des vitraux.
Le hic de ces remparts, est qu'il faut revenir sur ses pas, c'est un sens unique, pas une boucle. J'y ai croisé 2 groupes d'enfants, sortie scolaire ou de centre aéré?
En fait, comme dans mon périple aux châteaux Cathares, les visites de ces sites médiévaux ne m'apportent pas totalement ce que j'y cherche. Sans arriver à le définir vraiment, un sentiment, une sensation, je cherche les gens de ces temps. C'est grotesque, je le sens bien, mais c'est ce que je cherche en arpentant ces lieux.
12h, Sainte Eulalie de Cernon. Je me gare au parking visiteur, c'est une chose extra ces parking, ils sont accessibles et parfaitement situés pour profiter des sites.
Tour rapide, selon moi, RAS.
13h10, ironie de la programmation (shuffle), le poste crache Pilgrim de Clapton. Sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, des pèlerins chrétiens...
J'entre à Saint Jean d'Alcas, fort Cistercien, rien de particulier.
14h, Nant, je cherche des pièces d'or et à me sustenter. Pour les pièces, ce sera dans un petit couloir, improbable ersatz d'agence du bons sens prés de chez vous. Et pour le repas, ce sera au Sanglier Hilare, sous des arcades, bien au frais, dans un léger courant d'air. Un repas agréable, vu l'heure, et un couple de commerçants très sympas.
Finalement, le souci majeur, pour moi bien entendu, ce sont les sautes d'humeur du réseau internet. Le WIFI est plus précieux que l'eau par ici, certainement moins nécessaire mais tellement plus rare, parole de geek.


...And they have a plan...

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 18:02

Ce lundi 13 mai 2013, Mme Dewavrin, enseignante de l'école publique primaire, située au 58 rue Philippe de Girard, Paris XVIIIième, affiche sur le panneau "vie scolaire" une étrange fable. Ci-après la transcription du document.

en se dirigeant vers son bureau, un aire trotte dans sa tête...

                      Mothers crying in the streets

                      Children dying at their feet

Le petit Kevin et sa maman, font des courses dans un hypermarché de la région. La maman souhaite acheter quelques vêtements pour ses enfants et elle déambule dans les allées textile. Le petit Kevin, libre de surveillance, regarde les couleurs, cherche les héros de ses copains, de la télé. Soudain au centre d'une allée, devant ses yeux écarquillés, un mannequin s'anime; il porte un short denim et un tee-shirt blanc manches courtes, sur lequel est inscrit: DREAM IN YOUR LIFE. Puis le mannequin commence à parler.

La petite musique, dans la tête de l'institutrice continue...

                       Anger and hope so deep

                       So deep within my heart

Tous les immeubles de mon quartier sont bâtis sur un marais.Dans l'un d'eux, j'habite une chambre, avec ma maman, mon papa est mort, et dans un autre de 8 étages, je travaille. 10h/jour, 6j/semaine pour presque 3€/jour, les fenêtres ont des barreaux, nous sommes une douzaine dans environ 10m2.

Hier, j'ai pensé que nous n'irions pas travailler aujourd'hui. Une histoire de fissures dans un mur. Les occupants des autres étages, commerces et banques, ont été renvoyés chez eux.

Il est à peu près 9h, quand je m'installe à mon poste, mais l'électricité se coupe. Les générateurs prennent immédiatement le relais dans un fracas assourdissant. S'en suit un choc, comme un séisme, le sol commence à se dérober, des gens courent partout autour de moi. Je ne peux plus bouger, ma main est coincée sous un amas de béton, une douleur aigüe m'envahit, il fait chaud, je manque m'évanouir. Je crois que je suis resté ainsi toute la journée.

Vers 17h, les secours arrivent; ils tirent les dalles de béton dans tous les sens, sans méthodologie. Ils finissent par m'atteindre, je suis restée longtemps sous beaucoup de béton, je suis emmenée à l'hôpital. À 22h, les médecins m'annoncent quils ont du me retirer mon utérus.

                                       D'où peut venir cet air...

                                       For some it´s too late

                                       It seems there's no-one listening

Je m'appelle Shila, j'ai 17 ans, je vis à Savar en banlieue de Dacca et je travaille dans un immeuble, propriété de M. Sohel Rana. Jusqu'au 24 avril 2013 et depuis 2 ans, je coupais des milliers de fils d'ourlets, des poches et des ceintures.

Le petit Kevin semble comme revenir à lui après un rêve, quand dans l'allée devant lui, il ne voit plus rien. Le mannequin a disparu.

Il appelle sa maman, elle est devant les cabines d'essayage, demandant à une vendeuse s'il n'y aurait pas un autre article, similaire à celui qu'elle tient dans sa main. Elle le déploie sur le comptoir, c'est un tee-shirt blanc à manches courtes, sur lequel elle a remarqué une tâche.

Mme Dewavrin arrive enfin à son bureau, une vitre ouvre vue         sur le panneau "vie scolaire", elle s'assied, pousse un grand soupir et prend sa tête entre ses mains.

                                      La petite musique faiblit et susurre comme une dernière

                                      respiration...

                                      Telle me why. 

Partager cet article
Repost0
26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 19:35

La question est, et a toujours été, celle de la nature humaine.
Elle ne changera jamais profondément, il est illusoire d'attendre une quelconque loyauté. 
Puis la question suivante, vient naturellement. Quel droit a t-on d'exiger des autres qu'ils soient à l'image de nos désirs? Mais il ne s'agit pas d'exiger, il s'agit du droit de chacun à décider de sa conduite. 
L'intégrisme, même du bien, reste de l'intégrisme. Comment garder ses propres convictions, sans empiéter sur celles des autres?
Y a t-il un bien, un mal, reconnu universellement par l'humanité toute entière?
Il y a longtemps, je n'avais aucune idée de ce que je voulais, du chemin que je voulais emprunter, de l'image que je voulais voir dans mon miroir; aujourd'hui, du temps, des expériences, des vies, sont passées et j'ai une véritable idée de l'être que je voudrais voir le matin, devant ma glace. Il ne s'agit pas de donner des leçons, ni d'exiger. Mais je donne des droits aux autres, et je me donne les mêmes.
Ainsi, je m'octroie le droit de me lamenter sur moi même, devant moi même.
Un jour la vie, sans doute pas la meilleure du monde, simplement la mienne, s'est arrêtée, brutalement et sans que je sois vraiment d'accord. L'investissement que j'avais mis dans cette vie ne m'a pas préparé à avancer hors de cette vie. Sans capacité sociale, je passe mes jours, pas entiers, mais au moins une fois, à me demander:
Comment partager?
Trop de freins, d'attentes, de différences, de contradictions, trop de questions et pas assez de réponses satisfaisantes, réconfortantes.
La confiance, le don, l'abandon de soi, se mettre à nu devant d'autres, sont autant de mises en danger, mais la vie est-elle possible sans cela?
Comment fait-on pour toucher une autre peau, tendre et prendre une autre main?
Never be same
try so hard to rise above
Envie de chansons tristes, envie de tout fermer, et à l'abri, relâcher, se mettre en veille, quand il n'y a plus assez d'énergie pour maintenir la matrice en place.
Une vie loupée, ne se rattrape pas.
Envie de Cold Play en boucle.
Comment lutter contre la sensation de ne pas être à la bonne place, dans la bonne peau, bref dans la bonne vie?
Not me against the world, just me outside the world.
Au bout du compte, après ces moments terrifiants d'insondables questionnements, je suis heureux de toujours éprouver le même dégout devant ma glace, si l'image qu'elle me renvoie me fait honte. Car au fond, renoncer serait pire.
C'est ce que je crois. 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:13

PREMIER UNIVERS

 

Ce soir la, en rentrant du bureau, j'ai croisé ce drôle de type, à l’entrée du métro. Il hurlait que le monde courait à sa perte. Je suis resté à le regarder et à l'écouter un moment, je ne sais plus combien de temps. Je suis rentré plus tard chez moi, trop tard pour joindre un dépanneur. L'électricité ne fonctionnait plus du tout dans l'appartement. Après des heures de batailles enrageantes, j'ai fini par renoncer, et il était tard, alors j'ai pensé que j'écrirai ce mail important, demain matin avant de partir au boulot.

Le lendemain matin, l'électricité était revenue, tout aussi inexplicablement qu'elle avait disparu la veille. J'ai rédigé mon projet de mail et je suis parti un peu plus tard pour le bureau. A la station Châtelet les halles, dans la cohue, soudain, j'ai traversé comme un nuage, une odeur, un parfum, mélange subtil de vanille et de patchouli. Toute la journée, je l'ai eu en tête, encore de retour chez moi, le soir, le parfum, ou bien l’idée que je m’en faisais, m'accompagnait. 

J'ai passé une grande partie de la nuit, me posant mille questions sur la provenance de ce parfum, sur qui le portait ?

 

 

SECOND UNIVERS

 

Ce soir la, en rentrant du bureau, j'ai croisé ce drôle de type. Il hurlait que le monde courait à sa perte. C'était la seconde fois que je le voyais devant la station de métro, je me souviens avoir pris l'escalier pour descendre et me dire que certaines vies devaient être difficiles, qu’il ne fallait pas juger à la hâte, sans doute y avait-il des raisons, des explications. Le bruit de la rame déboulant dans la station me ramena à ma réalité. J'attrapais, sans surprise, mon train. Quand je suis arrivé chez moi, ça a été pour constater que je ne n'avais plus de courant, quelle poisse. Heureusement, le dépanneur était encore ouvert, il est venu immédiatement et j'ai pu recouvrer mon confort occidental, ouf!

J'en ai profité pour écrire mon projet de mail, demain je pourrais le valider avec mon boss.

Le lendemain matin, comme chaque matin, je prends mon train, pour attraper mon métro et changer aux Halles. Dans la cohue, au détour d'un pilier, je bouscule une femme, faisant voler en éclat une pile de documents qui finissent sur le sol. En me penchant pour l'aider à les ramasser, je me suis senti enivré par une troublante odeur de vanille et de patchouli. Je me suis relevé, j’étais face à cette femme, elle me regardait, je la regardais. Aujourd'hui, encore, ce parfum m’accompagne.

Certaines nuits, il m'arrive d'avoir peur, je balance au gré de questions qui m'angoissent. A quoi la vie, le bonheur ou le malheur tiennent? Pourquoi j'ai choisi de prendre ce raccourci? Pourquoi j'ai répondu à ce coup de fil? Et si j'étais parti 2mn plus tôt? Je suis passé à ça de...

Les choix. Nos choix. Au final, ils sont le conducteur de nos existences. La seule question, est,  se demander s'il y a une prédétermination à ce qui nous arrive, même aux choix que nous faisons, en toute conscience?

Partager cet article
Repost0
21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 17:42
Elle revient d'la fête de l'huma, elle est contente, elle a vu Johnny
Elle a rodé de ci de là, dans tous les stands du parti.
Des posters de Che Guevara, l'en a eu sa dose aujourd'hui.

Faut dire qu'elle serait plutôt de l'autre côté du drapeau,
plus CIA que KGB, plus Pinochet qu'Alliende
Faut dire qu'elle est con comme un veau. Elle est facho

Eh ouais les fêtes populaires, après tout c'est pour tout le monde.
C'est pas écrit sur son imper qu'elle adore la bèbète immonde.
Vaux mieux car dans cet univers, elle pourrait bien se faire tondre.

Ca serait dommage, car sa crinière de cheveux blonds elle en est fière,
aryenne jusqu'au fond des yeux, ça détonne dans sa banlieue.
Elle aime aussi sa blanche peau. Elle est facho.

Elle voit partout des bolcheviks, elle imagine des complots,
contre l'ordre, contre les flics, contre l'église et le drapeau.
Elle voue une haine chronique à la télé et aux journaux.

Elle conchie les politiques, les jeunes qui vont à vau-l'eau
et les mœurs pas très catholiques, et les pédés et les bicots.
Elle rêve d'un ordre nouveau. Elle est facho.

Elle a surtout la nostalgie du sabre et du goupillon.
De la nation, de la patrie, débarrassée d'l'immigration.
Dit qu'l'ancien temps était béni, comme disent la plupart des cons.

Regrette le temps des colonies, la peine de mort légalisée,
de l'avortement interdit, et maudit les jeunes filles voilées.
Et elle lit National hebdo. Elle est facho.

J'lui souhaite qu'un jour si elle a un môme, y s'retrouve à 18 balais,
plein d'éducation et d'diplômes, d'idées rebelles, d'humanité.
Et qu'il lui dise, tes vieux discours manquent singulièrement d'amour.

Qu'il rajoute à la triste dame, reste donc le nez dans ta merde.
J'suis amoureux d'une musulmane, j'vote écolo et j'fume de l'herbe.
Espérons qu'ça lui fera la peau. A la facho.

Espérons qu'ça lui fera la peau. A la facho...qui vote Sarko

Copyrights: Renaud Séchan
Partager cet article
Repost0
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 23:43

Encore l’esprit de Noël,

Encore les transhumances,

Encore les familles réunies, ressoudées,

Encore les guirlandes, les sapins décorés,

Encore les cadeaux, la joie des enfants,

Encore les prêches, les homélies,

Encore les repas pantagruéliques,

Encore les sourires, partout les phrases gentilles,

Toujours l’âme sombre qui se torture,

Toujours le temps immobile,

Toujours la maison vide, transparente

Toujours le silence plus assourdissant

Toujours les pleurs languissants,

Toujours les crises de foie,

Toujours se croiser sans un bonjour.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 12:07

CHEZ CHANTAL place aux herbes

Pour ne pas être sectaire, j’essaie, ce midi, une seconde crêperie. La vitrine vante la plus ancienne crêperie de la ville. Finalement aussi chère que le Corps de Garde, « l’endroit » en moins. Bon aussi, mais l’essentiel du jour était ailleurs. Plus précisément, à la table juste à côté de moi. 2 couples de quinquas/sexas, je ne saurais dire, en goguette et avec des avis de spécialistes, bien arrêtés, sur à peu prés tout.

A commencer par les crêpes ; qu’il faut manger, garnies de ce que recommande tous les guides. Car dans ces esprits, il est plus question d’être vu que d’avoir vu. Puis au long du repas, c’est une tranche de vie personnelle qui s’étale. Une amie d’une des 2 femmes, emploie une roumaine, pour « tenir » sa maison, comme on dit. Quand elle part dans sa résidence secondaire, elle l’emmène avec elle. Le mari de cette roumaine, a monté une boite non déclarée et travaille « officiellement » au « black » ; il aurait même réalisé un chantier pour l’Elysée. Il y aurait sur internet des sociétés dont l’activité serait de fournir des « fausses vraies » factures… Les enfants de ce couple roumain, sont nés en Roumanie, mais ont été éduqués par la France, soignés aussi par elle et malgré cela, ils refusent de payer 800€, sorte de forfait gouvernemental, qui leur permettrait de se mettre en règle avec l’état français. Non, ils voudraient même que ce soit l’employeur de la femme qui s’en charge. Justement cette femme donc, très à l’aise avec son employée roumaine, lui a dit : Non, il n’en est pas question. Surtout qu’ils ont prévu, d’ici 2 ans, de rentrer au pays. En effet, avec leurs gains en France, ils ont acheté un hôtel en Roumanie et le font retapé ; ils rentreront quand il pourra les faire vivre.

Ces paroles sont celles que j’ai entendu, et pas mon récit ; je n’ai donc qu’une infime partie du tout et surtout un seul son de cloche. Ce qui m’interpelle toujours dans une histoire de travail au noir, c’est que sans demande, l’offre mourrait seule dans son coin, c’est un peu la fable de l’œuf et de la poule, et de savoir qui était le premier. Sauf à penser que le « vrai français », a plus le droit de frauder que « faux français » ?

Bref, en conclusion, me voilà diablement renforcé dans l’idée qu’en un lieu de promiscuité publique, il vaut toujours mieux la fermer ou parler, vraiment, plus bas, car… l’on pourrait bien nous entendre. 

 

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 12:05

TAM’S KAFFE 5, place des frères Lamennais.

La terrasse de ce café donne sur la place, ce matin, elle est très ventée et je crois que pour la majorité des gens, il fait froid. A l’autre bout de la terrasse, face à moi, un couple de trentenaire est attablé ; il me semble qu’ils petit-déjeunent. 10mn environ que je suis là, quand un couple d’anciens passe dans la rue devant le café et marque un temps d’arrêt devant une voiture garée. Immédiatement la femme du couple en terrasse, bondit et demande à l’ancienne : »il a bougé, y’a un souci ? ». Moi, je me dis, qu’il doit y avoir un chiot, super mignon, dans la voiture, qui gratte la fenêtre pour rejoindre ses maîtres.

« Non, non répond l’ancienne ; mais j’ai vu un bébé et je me suis.. », aussitôt coupée par la femme de la terrasse : « Ne vous inquiétez pas, on est là, on le surveille ». Puis chacun reprend son activité ; les anciens, leur marche quotidienne, saine, celle qui entretient et les jeunes, en terrasse, leurs boissons et leur guide du Routard en fumant une clope. Quant au bébé, je ne vois même pas la voiture, de ma place, mais je suis certain d’une chose : il ne mourra déshydraté, de chaleur. J’ajouterai, aussi, qu’en partant, et en passant devant la voiture en question, il n’était pas possible d’apercevoir le bébé, à partir de la terrasse, la voiture, oui, mais le bébé derrière les vitres, non.

 

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 12:02

Malo CorpsdeGarde 2012 093, montée Notre Dame, La crêperie du Corps de Garde. Elle se trouve sur le chemin de ronde et possède une salle avec vue sur la mer. Les serveurs sont habillés en « anciens Bretons » et sympathiques dés le premier contact. L’intérieur est chaleureux, en bois et décoré « Britain », pendant que je déguste une galette et une bolée, les serveurs entame un ballet au rythme d’une version live, d’Emmenez-moi par V.Paradis, plus rapide que l’original ; ils chantent aussi, en sortant de la cuisine. Il y a du monde, qui entre, qui demande à monter à l’étage pour déguster, comme indiqué dans les guides, une galette en regardant la mer et en philosophant sur la vie. Dans mon coin, à gauche en entrant (en bas), je suis tout aussi bien (selon mon gout) et la fenêtre me permet d’observer le monde qui passe. Une majorité d’anciens, mais aussi des sandales chaussettes, certainement nos amis Allemands…(Ah, oui, je sais, cliché quand tu nous tiens !).

 

Partager cet article
Repost0