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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 01:08
 

Arrivé par la rue Saint-Jacques, j'entre au n°46, c'est un des plus beaux jours de ma vie! Me voilà dans mon saint des saints, le temple même de l'enseignement, la fierté du pays. Depuis le XIII ème siècle, flotte ici un parfum, mêlé de lettres, de culture et même de génie, qui irradie partout dans le monde.

Immédiatement, je prends le couloir sur ma droite; me voilà dans le grand salon, en suivant, le péristyle, et comme une apothéose le grand amphithéâtre; avec son Bois Sacré, peinture de Puvis de Chavannes, sa structure unique assurant une vision optimale à plus de 1000 places. Je reviens quelque peu sur mes pas, et dans le péristyle j'emprunte l'escalier pour monter. Au premier, je débouche dans les amphithéâtres Quinet et Michelet, 2 de nos grands historiens-écrivains. Je redescends par un autre escalier, me voilà revenu à mon point d'entrée. J'avance le long d'un couloir, au bout, sur ma droite, je suis dans la galerie Robert de Sorbon, à l'origine de la fondation de ce lieu prestigieux. Je prends un escalier sur ma gauche et je monte au troisième, je traverse les amphithéâtres des grands scientifiques: Cauchy, Leverrier et Chasles. Descendu de nouveau, j'arrive dans la galerie Richelieu, le célèbre cardinal se fit, en son temps, mécène et sauveur des murs; quelques pas à droite et je rentre l'amphithéâtre Richelieu. En ressortant, je pars à droite, suivant la galerie Richelieu jusqu'au bout, j'arrive dans celle de Gerson, un des grands docteurs de la Sorbonne; je prends sur ma droite, je passe devant l'amphithéâtre Gaston Bachelard, philosophe des sciences, puis je longe le mur de la chapelle.

Je sors du bâtiment, rue Victor Cousin, j'avance de quelques mètres vers la droite, je passe rue de la Sorbonne, je traverse sur le trottoir d'en face.

J'entre au n°16, amphithéâtre Champollion. Je ressors dans la rue, encore quelques pas vers la droite, je suis place de la Sorbonne et j'admire les bâtiments.

Mais je suis chez moi, tranquillement installé dans un fauteuil; ceci n'est qu'un rêve, mon rêve. Pas un regret, pas encore, car c'est un rêve non assouvi, alors l'espoir subsiste.
France Sorbonne grand amphi

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