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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 15:18

 Samedi 05/03/2005, il est 9H, le ciel est bleu sans nuages et le soleil brille ; me voilà en route pour l’Espagne, le Perthus très exactement.

 

La journée commence avec un con, amoureux de l’hyper vitesse en village rural… Dés la sortie de Petiteville, il me colle au train, je respecte la vitesse indiquée sur les panneaux ! A la sortie d’Ondes il me double, c’est limité à 50, et il me klaxonne !!!!! Conard.

 

Heureusement M. Bolton susurre son plus grand succès, ça calme. Je continue en direction de l’autoroute, M. Branch   et un génial Santana mette le feu dans la voiture, Puddle of Mud de Blurry achève mes tympans. Il y a un peu de monde sur le périf toulousain, des Bordelais skis sur le toit, des 32, 12, 81, 82 et des 31 en goguette.

 

C’est comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa lalalalalala  lalalalala  lalalalal…

 

J’attrape ma bouteille d’eau qui est toujours dans la voiture pour boire un coup, aie, ce sont de petits glaçons qui arrivent dans ma bouche ! Il a du faire froid la nuit dernière ! Innovation, ça commence à se répéter ( pour ceux qui suivent ) pas d’arrêt à la station de Toulouse sud.

 

Hey Joe en live par Alvin Lee de Ten Years After, électrique.

 

There is a house in New Orleans, they call it…

 

Pas de vent, les éoliennes d’Avignonet Lauragais sont immobiles, comme de grands goélands au repos sur le mât d’un navire leurs ailes le long du corps.

 

Au fait, Do you believe in… ? Josephine pose toujours cette question.

 

Les grands champs qui bordent l’A 61 commencent à verdir, une belle journée, comme une sensation de terrasse au soleil un matin d’hiver ; seul moment ou Râ est mon pote.

 

Cry, je repense au film et j’avoue une larme sur ma joue. Limoux, les motards avec jumelles sont dans l’autre sens, sur le principe de la réciprocité entre conducteurs, je fais appels de phares.

 

Quelques amis entrent en scène : M. Head, POD, Pearl Jam et la BO de Dirty dancing.

 

10H40, embranchement direction Perpignan, 57Km. C’est au tour maintenant de M. Jones et J.F Lalanne et Al Jarreau de m’accompagner.

 

Soudain une 205 de la gendarmerie me double à fond la caisse, gyrophare allumé ;  au moins 150 Km/H, ils collent au cul d’une Audi qui tient bien le rythme et ce pendant 150 à 200 m, puis l’Audi se rabat, ils continuent, sans rien lui dire ! Enfoirés de gendarmes quand c’est pas la vitesse qui est leur priorité, on peut tout se permettre ! Ce qui revient à dire que ce n’est pas la sécurité qui intéresse les pouvoirs publics mais bien le fric, ou encore que le plus important est bien de ne pas se faire prendre et non de changer de comportement comme nous y invitent toutes les campagnes de publicité ! Ca me dégoûte.

 

 1Km plus loin, je retrouve mes gendarmes sur la bande d’arrêt d’urgence ; un accrochage entre 2 camions, l’un a perdu sa cargaison sur la route. OK c’est grave sérieux, mais bon… Les limitations de vitesse ne sont faites que pour moi ?

 

Au moment où j’aperçois le Canigou enneigé, elle disait que vivre était cruel…

 

L’arrivée sur Perpignan, par l’autoroute, est moche : c’est plat, quelques vignes, des lignes électriques, une voie ferrée et des usines, c’est désespérément plat.

 

Aie, le lecteur de CD rend l’âme sur Never be the same. Quelques coups bien sentis, puis un nettoyage du CD plus utile, et ça fonctionne à nouveau.

 

Le Boulou/Le Perthus, je sors ; ici si tu cognes tu gagnes, ici même les mémés aiment la…

 

8Km de virages, parking 2.5€, le premier magasin ouvert sur mon chemin, cartouches de cloppes et je suis de retour dans la voiture.

 

12H15, je regagne l’autoroute, quand San Francisco se lève…

 

Peuplée de lumière et peuplée de fous,

 

Elle sera dernière à rester debout.

 

I feel it in my fingers…

 

Les camions accidentés sont toujours là avec la patrouille de l’autoroute, mais plus mes gendarmes.

 

12H50, embranchement direction Carcassonne Toulouse.

 

13H15, je sors à Trèbes, direction Conques sur Orbiel et Lastours. J’aurais du m’en souvenir, je suis déjà venu et je me suis déjà énervé dans cet endroit ! J’allais à M et j’avais M avec moi ; j’ai jamais vu les 4 châteaux de Lastours !!! Entrée dans le village, parking obligatoire pour les visiteurs, je ne vois toujours pas l’ombre d’un château. Ca me gave, y’a même plus de signal GSM, je continue, il y a un point de vue dans un village sur l’autre versant de la vallée. J’arrive à Salsigne, je suis les indications Belvédère. Je me gare sur le parking en terre et je finis à pieds. Ca valait le coup ; je débouche sur une sorte d’amphithéâtre aux bancs en planches de bois et en face de moi, ils sont là, les 4 silhouettes des châteaux de Lastours ( Cabaret, Tour Régine, Fleur d’Espine et Quertinheux ). Faudra que je revienne faire le chemin de rando qui les relie entre eux. Ils sont là à 100/150 m environ, dominant le village que l’on aperçoit tout en bas et la vallée de l’Orbiel. Gardiens du passage vers les richesses minières de la Montagne Noire et ses mines d’or toutes proches, ils ne sont jamais tombés militairement devant S. de Monfort. Ils furent de tous temps un havre de paix bienveillant pour les Cathares.

 

Je me fous un peu de l’architecture et surtout je n’y comprends rien, mais je dis respect total pour le travail que ces édifices représentent ; il faut imaginer leur construction entre les X et XIIième siècle avec les outils, les moyens et les connaissances d’alors…

 

14H55, reprise de l’autoroute à Carcassonne.

 

Les éoliennes d’Avignonet tournent cette fois, mais au ralenti. La France mène 18 à 9 face aux Irlandais.    

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